Des Bouche-du-Rhône à la Bretagne, en passant par les hauts plateaux du Vercors, le massif du Sancy et la Normandie, j'ai entamé une enquête empirique qui interroge le rapport que nous avons construit entre l'eau et les techniques.

En continuité avec mon parcours, on peut comprendre que l'enjeu de ce mémoire et de ma recherche tout au long de ce projet est sûrement l'exploration de la pluralité des formes de savoirs.

J'entends par "savoirs" la connaissance du système Terre et de notre milieux de vie. La compréhension des milieux est devenu un enjeu primordial. L'ère de l'anthropocène est une ère d'incertitude, qu'il faut accepter. Il est devenu impossible d'anticiper les changements, de les modéliser. Cela implique donc une transformation de la nature-même des savoirs, et une transformation de notre relation avec nos milieux de vie.

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Le second enjeu de ce mémoire est de comprendre comment s'approprier ces "mutliples" (mondes, milieux, environnements, savoirs) en tant que designer. Reconsidérer ce qu'est un savoir est devenu un enjeu de design.

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Dans ce mémoire multiforme, ma recherche a été un va-et-vient constant entre différents degrés d'expression : de la théorie académique aux récits empiriques et poétiques. Ce qui m'a amené à créer ces éditions "collatérales".

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Ces questionnements se sont tournés vers le sujet des gouvernances de l'eau. Ce mémoire interroge les corrélations entre ontologies, cosmologies et techniques : les cosmotechniques de l'eau, élément essentielle à notre survie.